Mon métier

Sous la marque ARCANSYS. 

Du conseil pur, sur mesure, avec une forte capacité d'expertise, alimentée par une veille scientifique et managériale approfondie, et une pratique d'enseignement et de conférences depuis 30 ans.
Les enjeux du Management des Transitions pour la Soutenabilité et la Responsabilité (MTSR) justifient cette double compétence de Conseil avec Capacité d'Expertise Approfondie.

A l'inverse du consulting industriel, une implication personnelle sur des missions courtes, créatives et de haute valeur ajoutée, auprès de clients choisis.

Les méthodes de conseil déployées se démarquent des approches d'expert (voir rubrique "Du Conseil ?"). Mes méthodes me font intervenir seul et sont orientées pour valoriser l'expertise interne de mes clients, compléter celle-ci et fournir des idées basées sur une réflexion approfondie en faisant gagner du temps sur les bureaux de consulting et d'études, jouer un rôle éphémère et déclencheur, à haute valeur ajoutée.
  • Etre un "égrégore", donner le ton mais laisser faire le groupe, ne pas se placer en devant de scène ni entrer dans les rapports de pouvoir, contribuer à organiser les idées sans se les approprier, stimuler les équipes et faciliter les décisions dans un environnement incertain, complexe et sur des logiques nouvelles, Servir éventuellement un rôle calculé qui est utile au groupe (procureur, provocateur, naïf, révélateur, agitateur, "fusible") dans des workshops ou même des négociations entre parties prenantes, suivant une déontologie forte,
  • Apporter un regard extérieur et prendre en charge les diagnostics stratégiques (méthodes ODSA, Pestel, Swot, Scénarios contrastés, formulation stratégique et accompagnement du déploiement),
  • Mobiliser les savoirs, traduire et conceptualiser, assurer l'interface entre les experts et les managers dans des processus de "policy-making", de prospective, de réflexion stratégique, de négociations.
    L'expertise spécialisée est une façon d'entrer en contact et de commencer une collaboration. J'ai développé pendant les 15 premières années de mon activité (dans les années 1980-95) une approche d'expert relativement technique qui a révélé très rapidement ses limites., particulièrement car les clients n'étaient pas préparés à assumer les coûts grandissants de leur responsabilité environnementale. J'ai appris à répondre autrement que comme expert dès lors que mon client avouait ne pas savoir comment m'employer au mieux, particulièrement quand des cabinets généralistes avaient déjà oeuvré... et échoué.  La mâturité d'un marché "expert" se caractérise par le professionalisme des acteurs de  l'Offre comme de la Demande. Dans les domaines de l'environnement et du Développement Durable, encore aujourd'hui, le marché des prestations intellectuelles est immature. De plus, la nature des pressions sur le client (application des réglementations, arbitrages politiques et économiques, nouvelles stratégies, objectifs sur les coûts) changent vite et constamment depuis l'émergence des premières Lois sur l'environnement (1978). Dans ce contexte, j'ai naturellement évolué sur des chaines de prestations au delà de l'expertise et des études (voir rubrique "du Conseil"). Cette évolution des missions s'amorce notamment en proposant de bien identifier la demande réelle en début de mission et de reprendre l'analyse stratégique des projets. Prendre du recul sur les questions opérationnelles est alors essentiel, au point de mettre en question les cahiers des charges initiaux, souvent mal rédigés et pensés par les cadres en charge des projets.
    Par ailleurs, les sujets d'expertise en environnement et en écologie,  puis en élargissant, en économie des ressources et des systèmes énergétiques, de la soutenabilité de l'économie en général et de la responsabilité sociétale (coût social des activités en coût complet) m'ont progressivement donné accès à des missions plus stratégiques et politiques en entreprises et dans des instances de gestion publique régionales et nationales. Aujourd'hui je me propose d'emblée comme "conseiller avec une capacité d'expertise", devenue d'ailleurs relativement large à force d'expérience et de recherche/veille approfondies. Le champ de la "soutenabilité de l'économie et des affaires" est large et rejoint les sujets "sérieux" du management stratégique. L'ignorance et le retard de veille des grands cabinets est criant et laisse une place pour les artisans dont je fais parti, capables de faire du sur-mesure. dans des situations particulières.
    L'enseignement a aussi fortement contribué à structurer la gymnastique d'esprit mobilisée dans les missions généralement intenses et réactives du conseil.
    La capacité d'expertise se travaille en permanence (le temps de recherche représente 30% de la capacité d'activité annuelle). Elle tire partie d'une assimilation des théories scientifiques dans quelques domaines clés, conjointement à la conceptualisation de mon expérience de terrain, d'une veille organisée (nouveaux concepts, presse, ouvrages de synthèse récents) et de la participation à des programmes de recherche en équipes. Si elle est dirigée par des recherches et une veille permanente des notions les plus avancées produites par les scientifiques, la capacité d'expertise permet de sortir des lieux communs, et des représentations élémentaires, faire référence à des "paradigmes scientifiques" éclairants pour mobiliser les concepts et méthodes à la pointe du moment, tout en étant sélectif et critique. La capacité d'expertise approfondie fait gagner du temps et permet de s'affranchir des cloisonnements disciplinaires dans lesquels se placent trop souvent les spécialistes et experts. Elle est la base d'une créativité pour mettre en pratique, concevoir, argumenter. Les domaines nouveaux que sont les questions d'écologie (scientifique), d'environnement, de développement durable, de responsabilité, d'économie de la soutenabilité demandent des connaissances approfondies pour dépasser les notions élémentaires maintenant insuffisantes. Le "développement durable et les nouvelles responsabilités" qu'il appelle, est controversé en tant que projet politique (question des objectifs, des moyens et des réformes de gouvernances) autant que comme référence normative (le diagnostic de ce qui est "non-soutenable" n'est pas consensuel).
    Ma capacité d'expertise avancée (à la pointe de la recherche et des courants de pensée) permet toujours de compenser la crise de simplification que traversent les théories de l'Ecologie, de l'Economie, de l'exercice Politique et du management de la Soutenabilité. Elle permet de répondre au besoin implicite de sortir des notions élémentaires, des métaphores et du discours de première génération.
    Le conseil "pur" est une activité qui se place dans la capacité de comprendre et d'organiser les idées, et sur l'empathie et l'écoute qui permet de se mettre virtuellement à la place du conseillé. En fait de conseil, il s'agit de donner la réplique pour la réflexion, activer les ressources de la personne conseillée ou son entourage, sans s'embarasser des codes habituels de l'organisation (effet novice, effet "oeil extérieur", effet bouffon du roi, etc...). La démarche de conseil aborde toujours les questions stratégiques du client. Dans le conseil, il n'y a d'ailleurs pas de champ interdit mais le conseiller doit programmer sa sortie et ne pas durer. Le conseiller peut même calculer sa valeur ajoutée d'apporter une oeil extérieur, une analyse originale, un angle de vue choisi qu'aucun des membres de l'organisation conseillée peut apporter car il est dans le jeu. Le conseiller ou "consultant" peut pousser la déontologie à se retirer s'il évalue qu'il est trop impliqué, qu'il perd son "recul" et sa valeur ajoutée. Les consultant qui durent dans une mission, deviennent des "experts en solution" (généralement des recettes sans portée stratégique) ou deviennent moins utiles, ou bien deviennent un alibi pour porter des jeux et des rôles non-assumés par le conseillé/client.
    Les enjeux de soutenabilité de l'économie et de responsabilité sociétale (SE&RS) justifient de déployer une palette bien précise des métiers d'interface se situant entre l'expert et le conseiller pur, pour contribuer à trouver une méthode, un diagnostic, une stratégie (ou politique) et un déploiement.
    La plupart des consultants experts en "développement durable" n'abordent pas la stratégie de leurs clients, mais accréditent une normalisation en développement durable d'activités classiques...non-durables et généralement irresponsables sociétalement.
    Procéder autrement demande de choisir des clients qui sont prêts à changer, par contrainte (crise), par évolution naturelle (de nombreux spécialistes du haut de gamme) ou par rupture si l'environnement d'affaire (extérieur) change et que la stratégie est réactive.
    La méthode générale d'intervention et les concepts mobilisés (Principes SE&RS et Logiques de changement) relèvent du Management (Stratégique) des Transitions pour la Soutenabilité et la Responsabilité (MTSR).

      Un engagement pédagogique sur des modules originaux (basés sur la recherche et la veille personnelle avancée), transversaux sur les compétences "Technologie et Management", dans des écoles d'ingénieur, de commerce et de spécialité (biotechnologies), alimente la capacité de restituer les résultats de recherche et d'élaborer un discours clair sur les concepts, les notions complexes, les données chiffrées et les méthodes clés mobilisables en S&RS.

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