Articles

Affichage des articles du août, 2012

Le management de la RSE va devoir clarifier ses objectifs de "soutenabilité", sa portée vraiment stratégique pour les entreprises et les opportunités ouvertes par les nouvelles politiques publiques.

Image
Le management des questions environnementales et sociales dans les entreprises a connu plusieurs périodes avec la montée en puissance des réglementations, les pressions de l'opinion ou des enjeux de notoriété (notamment à la suite d'accidents industriels) et enfin pour des raisons économiques et stratégiques (maîtrise des coûts). Les questions anciennes des politiques sociales, puis plus récentes sur l'environnement (à défaut de relever de l'Ecologie), et enfin du Développement Durable, tendent à être regroupées sous la bannière de la Responsabilité sociale et sociétale. Les normes sur la qualité puis sur le management environnemental (normes Iso 14000) ont beaucoup apporté à la transformation des principes généraux de la prévention des risques environnementaux, puis du Développement Durable, dans le management opérationnel. Mais, ces outils ont aussi caché l'inertie des entreprises et leur capacité à soigner leur image sans trop d'implications (faible

Besoin urgent d'une théorie harmonisée de l'Ecologie planétaire

L’Ecologie scientifique n’est pas en mesure aujourd’hui de proposer mieux que les modèles empiriques et métaphoriques des Odum des années 50-70 (excusez la caricature) pour parler d’écologie à ceux qui tentent une intégration dans l’économie et dans la politique.  Sommairement, les défauts de ces modèles sont : • De détailler les chaines alimentaires naturelles et de placer l'Homme (supposé nu et sans outils), comme une espèce parmi les autres, en fin de chaine. Pourtant, l'humain exporte la biomasse (et les ressources minérales) vers un système artificiel, truquant les bilans énergétiques qui ont prévalus dans les processus d'évolution. • Les modèles d'écosystèmes des Odum proposent des flux d'énergie et des calculs de productivité de biomasse qui intègrent mal les énergies auxiliaires de covariance (voir Margalef) qui facilitent ou compliquent la vie des organismes qui font l'écosystème (je ne peux détailler ici). En conséquence, les premier et deuxi