Articles

Réforme du capitalisme : perspective d'une "nouvelle économie écologique", mais le lien entre écologie et économie passe par une redéfinition des intentions du développement durable (soutenabilité et responsabilité).

Pourquoi la crise financière de 2007 et ses conséquences indirectes, mettent en cause le capitalisme ? La crise financière mondiale de 2008-09 fait suite à un enchaînement de plus petites crises, comme des bulles de plus en plus larges, qui ont éclaté depuis les années 1980 (pour ne pas remonter jusqu'à la Grande Dépression de 1930) en Amérique du sud et centrale (Mexique),  en Asie, dans quelques pays riches (valeurs boursières liées à internet), et  enfin, aux Etats-Unis (à partir du secteur immobilier), touchant l'ensemble du système bancaire mondial au fur et à mesure qu'il s'est globalisé (P. Krugman, "Pourquoi les crises reviennent toujours ?" Seuil, 2009). Cet enchaînement mal maîtrisé par les banques centrales et les responsables politiques, révèle les limites intrinsèques du capitalisme triomphant car spéculatif, porté par les banques (crédit), les grands investisseurs (fonds de placement à hauts rendements) et les gouvernements mal avisés. Au fur

Les nouveaux enjeux de l'aide au développement consentie par les pays à hauts revenus et émergents envers les pays les moins avancés.

Depuis la chute du bloc soviétique, l’expansion de l’économie de marché et la financiarisation  des activités  ont été dopées par des prix des énergies maintenus assez bas pendant vingt ans. Cette forme d’économie aboutit aujourd'hui au constat selon lequel (1) l’emploi mondial est porté par les petites et moyennes entreprises, voire les activités artisanales micro-financées et non pas par les multinationales financiarisées, (2) l’économie en expansion depuis vingt ans concentre ses surplus dans quelques mains dont les avoirs rivalisent avec les budgets des Etats, (3) malgré les prises de conscience du Développement Durable de 1992, l’économie est devenue fabuleusement profitable au détriment de l’environnement, des ressources, de la biodiversité, des services gratuits des écosystèmes et du climat (4) l’aide au développement des pays les moins avancés par les pays dominants voit ses enjeux bouleversés par la compétition multipolaire pour les ressources (hausse des prix et des r

Le management de la RSE va devoir clarifier ses objectifs de "soutenabilité", sa portée vraiment stratégique pour les entreprises et les opportunités ouvertes par les nouvelles politiques publiques.

Image
Le management des questions environnementales et sociales dans les entreprises a connu plusieurs périodes avec la montée en puissance des réglementations, les pressions de l'opinion ou des enjeux de notoriété (notamment à la suite d'accidents industriels) et enfin pour des raisons économiques et stratégiques (maîtrise des coûts). Les questions anciennes des politiques sociales, puis plus récentes sur l'environnement (à défaut de relever de l'Ecologie), et enfin du Développement Durable, tendent à être regroupées sous la bannière de la Responsabilité sociale et sociétale. Les normes sur la qualité puis sur le management environnemental (normes Iso 14000) ont beaucoup apporté à la transformation des principes généraux de la prévention des risques environnementaux, puis du Développement Durable, dans le management opérationnel. Mais, ces outils ont aussi caché l'inertie des entreprises et leur capacité à soigner leur image sans trop d'implications (faible